The American Dissident: Literature, Democracy & Dissidence


Lettre ouverte à la Clique trifluvienne de poètes Elvis Gratton qui thinker Big

A ceux qui ont le pouvoir, toute personne qui ose dénoncer ou autrement faire des vagues est répréhensible, surtout si la personne est seul… Les idées que les rebelles possèdent ne sont pas attaquées par ceux au pouvoir. Ces derniers préfèrent tuer le messager par assassinat de son caractère. Par exemple, dans les mots d'un accusateur, un rebelle a été reproché de trop fréquenter les femmes… d'être amer… d'être sans loyauté… et même d'être dangereusement malade de cerveau.
           —C. Tarvis, sociologue éminent

 

[Cette lettre a été envoyée sans aucune réponse au Nouvelliste, journal trifluvien.]

 

Tout d'abord, Le Nouvelliste de Trois-Rivières refuse categoriquement de publier touFestival international de la poesie de trois-rivierest commentaire négatif vis à vis du Festival International de la Poèsie qui a lieu à Trois-Rivières. Je ne possède ni haine ni vraiment colère, mais seulement grande désillusion vis à vis du refus absolu de la Clique trifluvienne de poètes Elvis Gratton qui thinker Big d'examiner toute critique à son égard. Je ne suis pas non plus anglophone primaire anti-québécois comme il en existe sûrement et comme il existe également des primaires québécois anti-américain. Au contraire, je suis québécophile bien que non pas cliquophile trifluvien. Quant à mon français, je l'ai appris moi-même avec d'énormes efforts au fil des années, n'ayant pas de parentés francophones.


L'année dernière lors du Festival International de la Poésie de Trois-Rivières en tant que poète invité, j'ai tenté de faire publier une critique du Festival au Nouvelliste, qui l'a refusé catégoriquement au nom de la liberté de la parole bien sûr, préférant ne pas froisser les petits bourgeois mauriciens et publier plutôt les propos anodins happy-face de leurs poètes de service. J'ai beau essayé de faire publier cette lettre aussi dans Le Nouvelliste. C'est la raison pour laquelle je suis arrivé à la conclusion que Le Nouvelliste n'est qu'un journal, sans doute comme tant d'autres, aussi fermé que n'importe quel autre organe du Parti Orthodoxe du Moment au Service des Piasses, c'est-à-dire de la Mère Corporation Québécoise. A ce propos Jean-Philippe Pléau du journal Ludovica a bien constaté que « Les big boss patroneux anglophones dénoncés par le Front de Libération du Québec sont maintenant francophones. On peut désormais nous aussi thinker big en français. »


Encore faut-il souligner que parmi les membres de la Clique trifluvienne de poètes, il y a un refus global de répondre aux critiques formulées à leur égard et à leur cher Festival de la poésie. Les rares fois qu'ils ont répondu à mes critiques, ils n'ont que tenté de me diminuer comme poète (messager), alors qu'ils ont refusé absolument de débattre les points évoqués. Ce genre de non-réponse et de refus de tout débat, c'est classique chez les primaires au pouvoir, mêmes si au tout petit pouvoir littéraire régional. Ce genre de non-réponse a été bien documenté par le sociologue éminent C. Tarvis (voir la citation ci-dessus). Pour illustrer le point, considérez le courriel suivant envoyé par un écrivain trifluvien de service en réponse à cette lettre que je lui ai envoyée préalablement.


Mon cher Tod
je t'interdis de mentionner mon nom où que ce soit. Tu ne sais pas lire mes envois car ta paranoïa t'aveugle.
À bientôt
Réjean B.


En tout cas, voici mes constatations vis à vis de la Clique trifluvienne de poètes Elvis Gratton qui thinker Big. Pour de plus amples observations toutes en français, examinez le journal du Festival que j'ai pu tenir. Pour voir mes critiques en forme de BDs, poèmes, et essais, consultez également Steak Haché et Le Québécois, les seules revues au Québec qui veulent bien me publier (Que les liens entre les revues littéraires québécoises et les mandarins du Festival sont évidents !) :


1. Il existe des poètes québécois qui ne font pas partie de la Clique trifluvienne de poètes archisatisfaits d'eux-mêmes… et qui ne veulent aucunement en faire partie pour des raisons tout à fait évidentes (voir dessous). Ainsi quand je critique la Clique, ce n'est pas une critique de tous les poètes du Québec. C'est clair ?


2. La Clique trifluvienne est contente d'avoir un couple autocrate bourgeois non-poète pour la gérer (Bellemare/Baribeau) du fait que celui-ci arrive à brasser du tonnage de fonds publics et en jette des miettes aux membres de la Clique.


3. La Clique est tellement égoiste qu'elle est si contente de se déclarer CAPITAL MONDIALE DE LA POESIE ! Moi, en tant que connaisseur du Québec-Nation que j'aime énormément même si j'ai appris à ne pas aimer la Clique trifluvienne-je dirais plutôt Village Mondial de Poètes Elvis Gratton qui thinker BIG, qui thinker RETOMBEES ECONOMIQUES et non pas VERITE ! Mais en réalité, Trois-Rivières c'est une jolie ville. Je l'ai toujours aimée… avant de découvrir ses poètes.


4. La Clique est tout a fait contente que le Festival de la Poesie soit tout a fait neutre du point de vue politique et du genre fadasse de poesie qu'elle cherche a repandre pour plaire aux petits bourgeois trifluviens attables dans des restaus petit bourgeois ;


5. La Clique est tout à fait contente de ne pas être maudite, marginale, affamée, révoltée, ni enragée-bien que ces états d'esprit favorisent la créativité-car elle est tout à fait payée.


6. La Clique est tout à fait contente qu'un gars comme moi qui ose la critiquer avec virulence et ouvertement ne retourne plus jamais à sa CAPITALE MONDIALE de la poésie.


7. Comme dans les temps des Patriotes, il faut un grand nombre de Québécois vendus et rondement repus, poètes et autres, pour que les révolutions ne réussissent jamais. (Ce n'est pas les Amerlos, mon Petit Bang de Boisvert, mais tes propres collègues québécois qui doivent assumer la responsabilité de l'échec !)

 

Enfin, relisez bien cette lettre ouverte, chers membres de la Clique trifluvienne de poètes Elvis Gratton qui thinker Big, car il semble que je m'exprime tellement mal que ce que j'écris ne vous est pas pantout compréhensible.